Simon-Pierre Poirier

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LES GRANDS MYTHES EN IMMOBILIER

LES GRANDS MYTHES EN IMMOBILIER

Trop souvent, nos décisions s’appuient sur des préjugés, des idéaux ou encore sur de faux espoirs et l’industrie immobilière n’y échappe pas. Les décisions prises dans le cadre d’une transaction immobilière méritent d’être prises en toute connaissance de cause et doivent absolument être basées sur des faits concrets plutôt que sur des idées préconçues.

1. La Loi sur le courtage immobilier (LCI) vous protège que vous décidiez de faire affaire avec un courtier immobilier ou non.

Depuis 2010, c’est l’organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) qui est mandaté par le gouvernement du Québec afin d’administrer et d’appliquer la Loi sur le courtage immobilier. Pour bénéficier des mécanismes de protection prévus par cette loi, vous devez obligatoirement effectuer votre transaction immobilière avec l’aide d’un professionnel autorisé par l’OACIQ. Le professionnel autorisé est un courtier accrédité détenant un permis de courtage immobilier délivré par l’OACIQ. Il doit avoir suivi une formation reconnue par l’OACIQ, réussi un examen d’entrée et avoir présenté une demande de délivrance de permis à la suite de laquelle il obtiendra ou non, son permis de courtage immobilier.

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2. La préqualification hypothécaire assure à l’acheteur qu’il obtiendra un prêt hypothécaire.

La préqualification hypothécaire donne un excellent indice quant au montant qu’une institution financière pourrait vous accorder et permet ainsi de mieux orienter vos recherches. Néanmoins, elle ne garantit aucunement l’obtention d’un prêt hypothécaire d’autant plus si vous avez obtenu une telle préqualification sur un site internet à partir de quelques renseignements seulement. Avant d’accorder un tel prêt, l’institution financière procèdera à un examen beaucoup plus exhaustif. Pour obtenir des garanties, mieux vaut s’adresser à un courtier hypothécaire qui pourra effectuer une analyse plus rigoureuse et plus représentative de votre situation.

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3. Les droits de mutation (taxes de bienvenue) s’appliquent automatiquement lorsqu’il y a un changement de propriétaire.

En règle générale, les droits de mutation sont automatiquement perçus par la ville lorsqu’une propriété desservie par celle-ci fait l’objet d’un transfert de propriété. La Loi prévoit néanmoins un certain nombre d’exceptions. Notons, entre autres, les transactions entre membres d’une même famille (conjoints, parents/enfants, grands-parents/petits-enfants).

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4. Celui qui vend sa propriété doit prioriser les promesses d’achat selon l’ordre dans lequel elles ont été déposées.

L’organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) est clair sur ce sujet : Lorsqu’il y a plusieurs promesses d’achat qui sont déposées pour une même propriété, le courtier du vendeur a l’obligation de lui présenter chacune d’elles sans préférence, peu importe l’ordre dans lequel elles ont été présentées. Le vendeur est donc libre de choisir l’offre qui répond le mieux à ses critères.

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5. Une bonne cote de crédit garantit l’obtention d’un prêt hypothécaire.

S’il est vrai que la cote de crédit est d’une grande importance, elle ne fait pourtant pas foi de tout dans le cadre d’une demande de prêt hypothécaire. Les institutions financières procèderont à une analyse beaucoup plus exhaustive afin de valider que vous serez en mesure de rembourser le montant que vous demandez. Elles tiendront compte notamment de votre historique de paiement, de la source de vos revenus, de vos dettes et actifs et même de l’historique de la propriété sur laquelle vous avez fait une offre.

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